Les neuf organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches ont profité d’une vidéo en direct sur Facebook pour annoncer que la lutte à la berce du Caucase se poursuivra pour une quatrième année. Malgré un budget limité, les organismes évalueront les besoins pour continuer la lutte de la manière la plus efficace possible. Ils miseront entre autres sur les formations et la communication avec les citoyens pour éviter la reprise des infestations. L’objectif sera donc d’outiller les gens à reconnaître cette espèce exotique envahissante afin de permettre l’éradication par les OBV et leurs partenaires.
Des partenaires essentiels au succès de cette lutte
Les OBV en profitent pour remercier tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la lutte. Pour souligner leur implication, ils ont réalisé quelques témoignages avec différents partenaires, dont M. Sylvain Pelletier, citoyen de Saint-Pamphile, présent dans le direct sur Facebook. Il luttait depuis 10 ans déjà contre cette espèce exotique envahissante en coupant les ombelles, une méthode de contrôle qui donne des résultats mitigés. Le projet lui a permis de venir à bout de cette invasion. Il constate aujourd’hui de jeunes pousses provenant des graines encore présentes au sol, mais la situation est sous contrôle. D’autres témoignages seront diffusés au cours des prochaines semaines, toujours sur la page Facebook de l’Offensive.
La lutte à la berce du Caucase en chiffres, 2018 à 2020
2018 |
2019 |
2020 |
|
Nombre d’interventions |
206 |
684 |
669 |
Nombre de plants traités |
21 431 |
81 022 |
103 295 |
La berce du Caucase, plante exotique envahissante dangereuse pour notre santé
La berce du Caucase peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur et ses feuilles, atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur. À maturité, atteinte en quatre ans, la plante forme de grandes ombelles de fleurs blanches dès le mois de juillet. D’abord vertes, ses graines vont brunir lorsqu’elles deviendront matures. Un plant de berce du Caucase peut généralement produire de 15 000 à 20 000 graines, viables durant cinq à sept ans, d’où l’importance d’empêcher leur dispersion pour limiter la propagation de cette plante envahissante dangereuse.
Le danger provient de sa sève, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au premier contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48 heures après le contact, car la sève dite photo-toxique est activée par la lumière naturelle ou artificielle.